Fabienne Yvert mène depuis des années un travail où s’entremêlent poésie, arts visuels, et couture. Autant de compétences nécessaires à celle qui fait de la langue une demeure, de la création plastique un art de vivre, et édite la plupart de ses projets par ses propres moyens. À la Maison de la Poésie, elle présentera son parcours et une performance qu’elle a conçue avec la complicité de Virginie Rochetti, scénographe-plasiticienne, et du photographe Xavier Pinon. Le projet s’articule autour d’un livre de Fabienne Yvert, Par la fenêtre, qui décrit les faits et gestes d’une voisine « insupportée ». Portrait d’une Madame-tout-le-monde qui empoisonne la vie et mise à jour démente des colères assassines qu’elle fait naître autour de lectures et de projections d’images « bricolées » pendant la séance.
Intitulée « Pourquoi l’horizon ne suit pas la barre tordue du balcon », cette performance est présentée de la façon suivante par Fabienne Yvert : « un divertissement familial plein de méchanceté et d’accrimonie avec chansons diverses, lanterne magique et emballages variés, à l’usage des gens de 8 à 88 ans et demi. (les autres non). »
Dans le cadre du cycle « Écrivains en résidences Région Île-de-France ».
A lire : Fabienne Yvert, Sampler (Le Tripode, 2014) ; Fabienne Yvert & Véronique Vassiliou, Rose et Madeleine (Le Tripode, 2014).