Quelque part dans l’espace-temps, entre le 10 mars 2021, décollage du vol transatlantique AF006 Paris-New York et son atterrissage le 24 juin, avec à son bord les protagonistes de l’Anomalie ; peu après le 22 avril et le saut dans le vide de Victør Miesel, la pandémie règne toujours en Europe.
Un motif impérieux pousse cependant 9 consœurs et confrères de Victør à se glisser dans une faille spatio-temporelle, et à prendre trains et avions dans un continent en proie à la sidération. RDV est pris le 10 mai au 43°40’32.7”N 4°37’30.6”E, pour tenter de traduire ensemble en allemand, anglais, croate, danois, espagnol, hongrois, italien, portugais, slovène, le mystérieux sablier final de l’Anomalie d’Hervé Le Tellier, dont les lettres se sont évaporées… quatre jours plus tard, les voilà dans le train vers le Maison de la Poésie à Paris…
Dans le cadre de « L’Auberge du Lointain », programme d’ateliers organisé par l’association ATLAS avec le soutien de l’Institut français, à l’occasion de la 6e édition du festival Le Printemps de la traduction.
A lire – Hervé Le Tellier, L’anomalie, Gallimard, 2020.