« Ferdinand Hodler, mort il y a cent ans, n’a été d’abord qu’un peintre helvétique et besogneux. Jusqu’au jour où il a rencontré Valentine Godé-Darel, son modèle, puis la mère de son enfant, puis de nouveau son modèle, mais alitée, parce que mourante. À travers plusieurs centaines de toiles et de dessins, Hodler a rendu compte chaque jour de l’avancement de la maladie sur le visage de sa bien-aimée. Un tour de force jamais égalé dans l’histoire de l’art. Guillaume Apollinaire a salué en lui « l’un des plus grands peintres de cette époque ». Avant Giacometti et Tinguely, Hodler est le symbole d’un art à la fois intime et planétaire. »
Daniel de Roulet
Daniel de Roulet, Quand vos nuits se morcellent, lettre à Ferdinand Hodler, éd. Zoé, 2018.
Soirée proposée en partenariat avec le Centre culturel suisse et avec le soutien de la Fondation Pro Helvetia.