Publiées en 1957 dans la Nouvelle Revue Française, les Réflexions sur la guillotine appellent l’avènement d’une justice humanisée. Camus entreprend de déconstruire la logique qui sous-tend la peine capitale et récuse son caractère dissuasif. Robert Badinter, dans son discours du 17 septembre 1981 devant l’Assemblée nationale, se référera à ce texte magistral qui, à l’instar de ceux de Hugo, Jaurès et Clémenceau, « résonne le plus haut et le plus loin dans la conscience humaine pour soutenir la cause de l’abolition ».
Pour entendre ce qu’il nous dit de notre époque, Marianne Denicourt, actrice, réalisatrice et scénariste ayant travaillé aux côtés de Patrice Chéreau, Benoît Jacquot ou encore Arnaud Despleschin, nous lit ce texte-combat.
En partenariat avec l’association 1000 cultures.
En coproduction avec le MOTiF.
A lire – Albert Camus, Arthur Koestler, Jean Bloch-Michel, Réflexions sur la peine capitale, 1957. Ed. revue et augmentée, Gallimard, coll. « Folio », 2002.