« D’abord, j’ouvre le livre en grand et je colle mon nez au milieu des pages pour les respirer. » C’est pour mieux s’imprégner de ses auteurs préférés, Simenon, Perec, Tolkien, à partir de ce qui peut paraître le plus insignifiant chez eux : les détails. Quel est le rapport entre la vie quotidienne des personnages (une certaine madeleine mangée dans À la recherche du temps perdu) et la nôtre (le cake marbré sous plastique de la station-service de notre enfance) ? Par des allers-retours entre la vie des personnages et la sienne, Clémentine Mélois nous fait pénétrer dans Dehors, la tempête au plus près de cette expérience à la fois personnelle et universelle, la lecture. À l’occasion de cette soirée, elle ouvre ses archives pour proposer des prolongements du livre : images, lectures, détails inédits, chants de marin et d’autres surprises littéraires sont à prévoir.
Clémentine Mélois, Dehors, la tempête, Grasset, 2020.