Dans une prison, un détenu prépare un discours. On ne sait pas pour qui, ni quand et comment il désire le prononcer. On sait toutefois que ce sera une diatribe contre l’injustice du pouvoir et de la prison, comme miroir grossissant de la société, de ses mesquineries et de son inhumanité. D’une vivacité indomptable et d’une ironie mordante, l’écriture d’Ascanio Celestini convoque des associations d’idées inattendues, suscitant tant le rire impromptu que le malaise ou l’effroi. Il revient, après la réalisation de son dernier film, Viva la sposa, au roman avec Je me suis levé et j’ai parlé, dans la droite lignée de son précédent succès, Discours à la Nation.
aux éditions Notabilia : Ascanio Celestini, Je me suis levé et j’ai parlé, trad. de l’italien par Christophe Mileschi, 2016.
Discours à la nation, trad. par Ch. Mileschi, 2015.