Dans le « port intérieur » de Macau, lieu identifiable de la géographie post-exotique, Breughel – que les lecteurs de Volodine ont déjà croisé dans d’autres de ses romans – se retrouve ligoté, bâillonné et drogué au fond d’une barque, sous la surveillance d’un vieux et d’une femme, Laura Kim. Breughel se sait condamné par ailleurs, il monologue avec lui-même sur la mort à venir. Cependant que Laura Kim livre quelques souvenirs de celui qu’elle garde. Mais qui parle vraiment ? Rêveries, errances, troubles, « dans une atmosphère chinoise saturée de puanteurs, de fumée, de poisson frit, de tabac, de pétrole, d’eau sale. » .
Des images de Macau, extraites de la photothèque d’Antoine Volodine, seront diffusées dans la salle Lautréamont pendant ces trois jours.
Antoine Volodine & Olivier Aubert, Macau, Seuil, coll. “Fiction & cie”, 2009.